Correspondances par Yohann Lepage
Une nouvelle exposition de Yohann Lepage met en scène la gare de Rennes
Après IMAGO, une seconde carte blanche a été donnée par Rennes Métropole et Territoires à l'artiste Yohann Lepage. Le photographe a choisi de mettre en scène la nouvelle gare de Rennes par le noir, à la manière du clair-obscur et des ombres chinoises. Correspondances sera visible tout l’été depuis la passerelle Anita Conti, jusqu'au 5 septembre.
La gare de Rennes change de visage pour s’agrandir, se moderniser… L’occasion rêvée de renouveler le quartier qui l’entoure. Le photographe Yohann Lepage suit le quotidien, depuis 2015, de cette métamorphose urbaine. Il a ainsi exploré sous toutes ses coutures la gare de Rennes et ses espaces publics en mutation.
Correspondances en recto verso, 15 photographies grands formats
En janvier 2019, Yohann Lepage a démarré une série de clichés dédiés à la nouvelle gare de Rennes.
« C’est la lumière qu’offre l’architecture de la gare qui a guidé mon travail. Elle pénètre par petites touches ou de manière plus brut sur les différents niveaux. J’ai recherché les endroits à forts contrastes, et suivi l’évolution de la lumière, au fur
et à mesure de l’année », explique le photographe.
Au total, 15 photographies format 80 x 120 cm ont été sélectionnées pour l’exposition Correspondances.
Visibles de l’intérieur et de l’extérieur de la gare, comme le décor et l’envers du décor de ce nouveau point névralgique de Rennes.
Tout en clair-obscur, avec un noir très présent, le travail de Yohann Lepage pour Correspondances est avant tout une photographie humaine dans laquelle chacun peut trouver quelque chose qui lui parle, qui le touche, comme la possibilité d’une rencontre, d’une « correspondance ». « Le centre de mon travail, c’est l’humain, l’architecture est davantage un
prétexte. Ce qui m’intéresse, ce sont les gens et ce que peut leur évoquer une photographie. »
Les espaces publics en cours d’aménagement sont le reflet des enjeux de couture entre nord et sud de Rennes. Ils sont le signe d’un renouveau des usages, d’ambiances plus conviviales, d’une offre de culture et de services largement étoffée… C’est à dessein que l’exposition Correspondances investit le premier espace public achevé dans le cadre d’EuroRennes : la passerelle Anita Conti.
Un lieu d’exposition « recto-verso » qui met en lumière le travail partenarial avec SNCF Gares & Connexions pour que la gare et ses espaces publics deviennent des lieux de vie à part entière.
Le photographe Yohann Lepage ou la possibilité d’une rencontre
Photographe onirique, Yohann Lepage évoque notre urbanité. Plus encore, il témoigne d’impressions fugaces, celles que la ville imprime en chacun de nous.
« Tenter d’approcher une réalité presque imperceptible, parcourir la ville à la recherche d’une présence intime au détour d’une rue, au sein d’une architecture, dans le flux des passants et le hasard du quotidien urbain. La ville m’attire, elle me donne le désir de l’arrêter pour mieux l’approcher et tenter de la comprendre. Sans cesse en mouvement, elle multiplie les scènes d’un théâtre urbain aux facettes infinies reflétant une part de notre identité. La photographier me permet d’aller à la rencontre de ces instants d’intimité afin d’évoquer notre urbanité, de déceler l’empreinte de la ville sur l’humain. »